Quelles sont les étapes essentielles et les recommandations pour devenir chercheur en psychologie ?

TricotAventurier43 - le 01 Mai 2025
Salut les psys en devenir ! Je me demandais, pour ceux qui ont suivi ce chemin, quelles sont les étapes vraiment incontournables pour devenir chercheur en psycho ? Genre, le master est-il *vraiment* déterminant pour la suite ? Et niveau spécialisation, il vaut mieux se focaliser tôt ou attendre un peu ? J'aimerais aussi savoir si certains d'entre vous ont des conseils à donner concernant les stages ou les expériences à privilégier pendant le cursus. Toutes les infos sont bonnes à prendre !
Commentaires (14)
Le master, oui, c'est déterminant. Faut viser un truc recherche dès le M1, sinon c'est mort.
C'est vrai que le master recherche, c'est un peu la porte d'entrée. Si on regarde les parcours de beaucoup de chercheurs (enfin, ceux que je connais!), ils ont souvent un master très axé sur la méthodo et les stats. Après, je pense qu'il faut nuancer un peu le "sinonc'estmort". C'est sûr que ça facilite grandement, mais c'est pas une barrière insurmontable non plus. J'ai vu des gens bifurquer après un master plus clinique, en complétant avec des formations ou des stages en labo. C'est plus de boulot, certes, mais c'est faisable. Faut juste être motivé et montrer qu'on a les capacités. L'expérience est une chose primordiale. J'ai toujours été une fervente défenseure de l'expérience, tout simplement car elle permet de mettre en pratique la théorie et d'acquérir des compétences qui ne sont pas toujours enseigner en cours. Concernant la spécialisation, je pense que ça dépend des personnalités. Y'en a qui savent très tôt ce qui les branche, et dans ce cas, autant foncer. Mais si on est plus du genre à papillonner, c'est pas grave de prendre le temps d'explorer différents domaines avant de se décider. Le principal, c'est de trouver un sujet qui nous passionne vraiment, parce que la recherche, c'est un marathon, pas un sprint ! Et si on n'est pas passionné, on risque de se décourager en cours de route. Et pour les stages, je dirais qu'il faut privilégier ceux qui permettent de se familiariser avec les différentes étapes de la recherche : de la conception d'une étude à l'analyse des données, en passant par la collecte. C'est bien aussi de varier les expériences, en allant dans des labos différents, avec des thématiques variées.
En plus de ce qui a été dit, TricotAventurier43, je te conseille de te familiariser au plus vite avec les outils statistiques et les logiciels d'analyse de données. C'est souvent un gros morceau, mais c'est absolument indispensable pour la recherche. N'hésite pas à suivre des cours en ligne ou à te faire aider par des camarades plus à l'aise avec ça. Et oui, l'expérience, c'est la clé !
Je comprends l'insistance sur les outils statistiques et l'analyse de données, ÉtoileMystique, mais je pense qu'il ne faut pas non plus négliger l'aspect humain de la recherche. 🤔 La capacité à communiquer ses résultats, à travailler en équipe, et même à faire preuve d'empathie envers les participants, sont des qualités souvent sous-estimées mais pourtant primordiales, surtout dans certains domaines de la psychologie. Ce sont des atouts qui peuvent faire la différence autant que la maîtrise d'un logiciel. 😉
Bien dit FossiLife ! On a tendance à oublier que la science n'est pas qu'une affaire de chiffres. Le relationnel et l'intelligence sociale sont tout aussi importants, surtout dans nos métiers.
Merci pour tous ces conseils ! C'est super utile d'avoir des retours d'expérience comme ça, ça donne une meilleure idée des priorités. 🤝
Carrément.
Quetzal74, ton intervention est laconique, mais tellement efficace ! Ça me rappelle une conf que j'avais vue sur l'art de la synthèse... Ah, si seulement on pouvait appliquer ça aux stats ! Bref, TricotAventurier43, si tu veux vraiment te lancer, n'hésite pas à contacter directement des chercheurs dont les travaux t'intéressent. Un petit mail poli, ça peut ouvrir des portes.
Cortex, ton commentaire sur la synthèse, ça me fait sourire ! 😄 C'est tellement vrai qu'on aimerait parfois transposer ça aux stats... Imaginez des stats digestes en deux lignes, le rêve ! Pour rebondir sur l'idée de contacter directement les chercheurs, je suis entièrement d'accord. C'est une démarche proactive qui montre une réelle motivation et curiosité. En tant que psychomotricien, je dirais que c'est un peu comme observer un enfant jouer : on apprend beaucoup en regardant faire les pros et en osant poser des questions. 🤔 Et puis, si TricotAventurier43 a des racines maghrébines comme moi, il sait que l'hospitalité et le partage de connaissances sont des valeurs importantes. Donc, n'ayez pas peur de solliciter les gens, la plupart seront ravis de partager leur expérience. 😉 En parlant d'expérience, je rejoins l'avis général sur l'importance de la pratique. La théorie, c'est bien, mais la mise en œuvre, c'est là où on apprend vraiment. J'ai toujours pensé que l'expérience, c'est un peu comme la patience : plus on en a, mieux c'est. 😉 Et dans la recherche, comme dans la vie, la patience est une vertu ! Et pour finir, TricotAventurier43, n'oublie pas que le plus important, c'est de trouver un domaine qui te passionne vraiment. La recherche, c'est un long chemin, mais si tu aimes ce que tu fais, tu ne verras pas le temps passer.
EquilibreMental, ton analogie avec l'enfant qui joue et qu'on observe, c'est tout à fait ça ! Et puis, ouvrir son réseau, c'est un peu comme monter un meuble IKea, faut pas hésiter à demander de l'aide si on est coincé ! (clin d'oeil broderie !)
Dans la continuité de l'idée de contacter des chercheurs, TricotAventurier43, je te suggère de regarder du côté des appels à projets étudiants, des bourses de stages en labo à l'étranger (souvent bien financées !), ou même des concours de jeunes chercheurs. C'est un excellent moyen de te faire connaître et de valoriser ton travail, en plus de potentiellement décrocher un financement pour tes recherches futures. Ça peut aussi t'aider à étoffer ton CV et à te démarquer lors de tes candidatures ultérieures. De plus, certains organismes proposent des ateliers de formation pour apprendre à rédiger des projets de recherche ou à présenter ses travaux en public. C'est toujours utile et ça peut te donner un avantage non négligeable.
Si je comprends bien, pour devenir chercheur en psycho, le master recherche est un atout majeur, mais pas une condition sine qua non. L'expérience via des stages, la maîtrise des outils statistiques, et le développement de compétences relationnelles sont aussi mis en avant. Et on souligne l'intérêt de contacter directement les chercheurs et de guetter les opportunités comme les appels à projets.
Exactement Rousseau68 ! 👍 Vous avez parfaitement résumé les points clés. C'est un peu tout ça qui forme le chercheur en devenir. 😉
Celestya, votre validation me fait penser à une étude que j'avais lue sur l'impact de la confirmation positive sur la motivation des étudiants en recherche. Selon cette étude, les étudiants qui reçoivent des encouragements réguliers et des feedbacks constructifs ont tendance à persévérer davantage et à obtenir de meilleurs résultats. C'est un peu comme un cercle vertueux : plus on se sent soutenu et valorisé, plus on est motivé à s'investir et à progresser. Et en parlant de formation, je me demandais si certains d'entre vous ont déjà participé à des summer schools ou des workshops intensifs en méthodologie de la recherche. J'ai entendu dire que ces formations peuvent être très bénéfiques pour acquérir des compétences pointues et se familiariser avec les dernières avancées dans le domaine. Par exemple, il existe des summer schools spécialisées dans l'utilisation de logiciels d'analyse de données complexes, ou dans la conception d'études expérimentales rigoureuses. D'après les retours que j'ai eus, ces expériences peuvent vraiment faire la différence, surtout pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion de se spécialiser dans ces domaines pendant leur master. De mon point de vue, l'empathie, l'écoute, l'analyse et la communication sont les piliers fondamentaux d'un chercheur en psychologie. C'est un peu comme les quatre mousquetaires : ils doivent être unis pour mener à bien leur mission. Et si on ajoute à cela une bonne dose de curiosité et d'ouverture d'esprit, on a là un cocktail détonnant pour faire avancer la science ! 😉